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Présentation de quelques régions et sites majeurs de Mongolie

 Les steppes centrales – Ovorkhangay & Arkhangay
L'Ovorkhangay et l'Arkhangay sont les 2 régions centrales du pays, articulées autour d'un massif montagneux, le Khangay.
Ces 2 régions sont robablement les plus emblématiques de Mongolie, steppes, pâturages verdoyants, troupeaux de yacks et chevaux.... le tout, parsémé des yourtes des familles d'éleveurs nomades.
Parmi les sites les plus connus de ces régions, se trouve bien entendu la vallée de l'orkhon.
 
Vallée de l'Orkhon
La vallée de l’Orkhon est l’emblème de la Mongolie, un superbe site naturel. C’est une riche vallée aux pâturages réputés dans tout le pays, au milieu de laquelle vivent de  nombreuses familles nomades.
Cette vallée se situe dans la partie nord de l'Ovorkhangai, en plein centre du pays, dans le massif montagneux du Khangay.
Cette vallée a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, en 1992, comme représentant le développement des traditions pastorales nomades sur plus de deux millénaires. La zone ainsi protégée couvre environ 122 000 hectares de prairie.
C’est un secteur d'une grande richesse archéologique, car le bassin de l'Orkhon a abrité les cultures nomades successives depuis la préhistoire.
  
De tout temps, les vagues successives de peuples nomades ont trouvé dans la vallée de l'Orkhon un lieu propice à leur installation. Les premières traces d'occupation humaine remontent à 60 000 ans. La vallée aura été occupée sans cesse depuis cette époque, successivement, par les Huns, différents peuples turciques, les Ouïgours, les Khitans, et enfin les Mongols.
On trouve aujourd'hui dans toute la région, de nombreux vestiges archéologiques comme des mémoriaux turcs des VIème et VIIème siècles, Khar Balgas, la capitale Ouighour pendant les VIIIème et IXème siècles, et bien sûr Kharkhorin, la capitale mongole pendant les XIIIème et XIVème siècles, fondée par Gengis Khan.
On peut aussi visiter plusieurs monastères comme l'ermitage de Tövkhön ou encore le monastère de Shankh qui sont autant de témoignages des traditions religieuses des Mongols nomades des steppes.
La vallée de l'Orkhon est aujourd'hui une grande terre de nomadisme où de nombreuses familles d'éleveurs installent leur campement. Les paysages pittoresques des steppes entourées du massif du Khangai, la richesse de sa faune et de sa flore, en font la région idéale pour découvrir la Mongolie des nomades dans un cadre enchanteur.
Non loin de là, vestiges du passé volcanique se trouve la source d’eau chaude de Mogoit.

Chutes de l’Orkhon
Orkhon est l’une des images les plus emblématiques de la Mongolie, longue de 1 120 km, c’est la plus longue rivière de Mongolie, elle finit sa course en se jetant dans la rivière Selenge qui se déverse dans le lac Baikal.
Il y a 20 000 ans suite à une éruption volcanique violente se  dessinait une fracture haute de 26m, dans laquelle la rivière Ulan Tsutgalaan rejoint la rivière Orkhon, naissait alors la célèbre cascade.
La cascade fait bien entendu partie de la zone inscrite au patrimoine de l’UNESCO.
La rivière l'Orkhon est une large rivière de 10 à 60 m qui continue à s’élargir  jusqu’à plus de 100m avant de rejoindre la Selenge.
De nombreuses espèces de poissons comme le brochet, esturgeon sibérien, taimen, l'ombre de Sibérie, gardon et autres vivent dans la rivière Orkhon.

Tuvkhun Khiid
Le monastère de Tovkhon, en mongol Tuvkhun Khiid (monastère de méditation), a été construit en 1654 par Zanabazar un de plus grand représentant du bouddhisme en Mongolie qui était aussi artiste et grand sculpteur. Il est situé à 2300 mètres d'altitude sur une colline rocheuse entourée de forêts.
En 1648, se construisait le monastère de Shankh, non loin de là, sur la rivière Shariin, Zanabazar remarque alors un pic rocheux en forme de fauteuil à l'ouest de la rivière Orkhon, c’est la montagne, appelée Shireet Ulaan Uul. En 1651, de retour de son premier voyage au Tibet, il construit sur cet éperon rocheux, un premier bâtiment de pierre, pour y séjourner et méditer. 1653, il visite Erdenezuu, fondée par son arrière-grand-père et décide avec ses disciples de construire un temple de méditation à Shireet Ulaan Uul pour son usage personnel. Durant la vie de Zanabazar ce temple où il séjournait très souvent s'appelait Bayasgalant Aglag Oron (endroit heureux isolé).
Après sa mort, le monastère fut rebaptisé «Tuvkhun». Le petit temple a été lourdement endommagé durant les purges soviétiques a été rénové durant l'été 1997, des cérémonies ont été réalisés ici et une nouvelle statue de divinité Gombo Makhagal. Plusieurs moines vivent à plein temps au monastère.
Près d’un éperon rocheux se trouve le «Trône de Zanabazar», un siège de pierre où, selon les moines en résidence, Zanabazar s’asseyait chaque matin à l'aube; au-dessus, sur un plateau en pierre ci-dessous, sont visibles plusieurs empreintes de pieds, la légende dit qu’il s’agit d’une empreinte d’un pied nu et une autre serait celle de Zanabazar, chaussé de bottes de style mongol, il y a aussi une empreinte censée être le sabot de son cheval.
À droite du temple, un chemin mène vers le haut jusqu'au sommet du rocher. Une branche du chemin mène à, un passage étroit que les pèlerins traversent en rampant pour renaître symboliquement, ce passage s’appelle «l'utérus de la mère ».

 
Kharkhorim
Karakorum connu les fastes d’une cité impériale durant quelques 140 ans mais ne fut capitale de l’empire que durant 32 ans. En 1235, Ögedeï, fils de Gengis Khan, fait bâtir un rempart de protection de plus de 2 km autour  de la ville, c’est aussi à cette époque, que la ville  prend son ampleur de centre économique et politique. Toutefois, conservant leurs coutumes nomades, les membres de la cour royale, n’habitent pas au palais, qui ne sert que de lieu de réceptions, mais aux alentours de la capitale, dans des yourtes. Mais de cette riche citée impériale il ne reste que peu de vestiges, les briques ayant été utilisées pour la construction du temple d’Erden-Züü, sur le site exact de l’ancienne ville.
 La citée elle-même était utilisée comme « centre de rencontre » des divers seigneurs et abritait uniquement la cour du grand Khan et fut totalement détruite par la dynastie des Mings en 1380.
La Karakorum actuelle, est située à quelques kilomètres de là. Les vestiges de cette énorme cité sont visibles tout autour du site, dans les collines. Actuellement, Karakorum est le centre administratif de la région et est un grand centre agricole, avec un canal d’irrigation qui provient de l’Orkhon.
 Le monastère Erdenezuu, fut construit sur les ruines de l’ancienne cité et malgré la destruction d’une partie du complexe, il reste l’un des 3 monastères les plus importants et les plus fréquentés du pays.
Son fondateur, Altan Khan, fut l’initiateur du développement de la religion bouddhiste en Mongolie.

Ikh Tamir
Ikh Tamir est le nom d’une rivière qui coule au milieu de cette vallée verdoyante, mais c’est aussi le nom d’un village qui se trouve à la bifurcation  entre la vallée qui mène vers Terkhin Tsagaan Nuur au nord et la vallée de la Tamir qui part plein Est.
La vallée de la Tamir est semblables aux autres vallées de l’Arkhangay, vastes, bien irriguée ce qui offre des pâturages bien gras aux troupeaux. De très nombreux camps nomades sont plantés dans cette vallée en été.
Mais la vallée renferme surtout de très nombreux vestiges du passé.
Un site archéologique d’une rare richesse, au cœur d’une vallée verdoyante de l’Arkhangay.
Le site principal s’appelle Tsatsiin Ereg, c’est là que les missions archéologiques françaises mais aussi monégasque ont choisi de faire des recherches et tenter de percer les mystères des civilisations nomades ancestrales.

Un joyau de l’archéologie est niché à flanc de collines, sépultures, pierres à cerfs et peintures rupestres, donnent à Tsatsiin Ereg une autre dimension, un lien entre le passé et le présent.
…. on entend  presque le galop des hordes de guerriers Khunuus.
 Quelques 1 500 ans avant notre ère, vivaient sur le territoire actuel de la Mongolie, des tribus unifiées  de cavalier nomades pratiquant le pastoralisme. Ces pasteurs auraient-ils édifiés et sculptés ces pierres en offrandes aux esprits des steppes, est ce simplement une sorte de marquage au sol pour délimiter leur zone de sépultures ?
 Ou alors, serait-ce les hordes guerrières Khunuus ou Xiongnu, les «Barbares hurleurs» dont parle les anciens textes chinois ? Peuple de cavaliers conquérants dont l’esprit guerrier a semé la terreur dans toute l’Asie centrale. La grande muraille aurait été construite pour protéger l’empire Chinois des assauts réguliers des hordes Xiongnu.
Sans oublier de souligner la richesse des pétroglyphes qui ornent les affleurements de basaltes qui surplombent la vallée. Dessins mêlés, scènes de loups chassant chèvres et cerfs, scène de chasse à l’arc, différents styles, différentes époques, étais ce de simples représentations de la vie, ou des symboliques liées au culte


Plein sud, se trouve une autre îcone de Mongolie, le Gobi du Sud
Il faut tout de même souligner que "Gobi" signifie désert et qu'il y a plus de 25 différents Gobis en Mongolie, le Gobi du sud ayant tout simplement été mis en avant par les médias depuis plusieurs décennies, probablement à cause des ossements de dinausores retrouvés dans différents secteurs de ce désert, dans les sites de Bayanzag (plus connu sous le nom de "Flaming cliffs"), ou des Kermen sav, encore plus au sud.
 
Baga Gazariin Chuluu
Dans le sum de Delgertsogt, Baga Gazriin Chuluu est une étonnante formation de granit au cœur de la steppe, qui se situe à 250 km au sud d'Oulanbator, à 1768 m d'altitude.
Baga Gazariin Chuluu, qui signifie là où il y a des cailloux. De nombreuses concrétions rocheuses parsèment le paysage, comme si quelqu’un avait amoncelé là, des tas de cailloux. Il s’agit en fait des vestiges de fonds marins, érodés et sculptés par les vents.



On peut aussi y voir les ruines d'un vieux temple, ainsi qu’un trou étroit et profond dans lequel s’accumule l'eau de pluie. Cette eau qui stagne aurait le pouvoir de soigner les maladies oculaires. Une petite louche est posée sur le rocher, afin  que les gens puissent se laver les yeux avec l'eau sacrée.

Tsagaan Suvarga
A 85 km  au sud-ouest du petit village (sum) Ölziit.
Il s’agit d’une zone de falaises hautes d’environ 60m, constituées de marnes, vestiges d’anciens fonds marins, qui s’étirent sur 400 mètres de long. Elles sont composées de différents minerais qui une fois exposés à l'oxygène lui donnent des teintes colorés : des rochers sont roses, d'autres sont rouges ou encore oranges. Au début de l'été, quand l'herbe est verte et la zone recouverte de fleurs, le lieu ressemble à un arc en ciel sur la terre que les amateurs de photographie ne manqueront pas d'immortaliser. Au sud-ouest de Tsagaan Suvarga, se trouve une autre zone de falaise, appelé Ulaan Suvarga, la «stupa rouge».
De loin, ces falaises ressemblent aux vestiges d’anciens villages.



Canyon de Yol
En 1965, bien avant la création du Parc National de Gurvan Saikhan, une petite zone de 69 km² autour du canyon de Yoliin Am était déjà une zone protégée. Yoliin-am se situe à environ 60 km au sud-ouest de Dalanzadgad dans les montagnes de Züün Saikhan.
Yol, est le nom donné aux Gypaètes, mais c’est aussi une légende, une des multiples légendes du Gobi….
 




Fille d’un riche et puissant seigneur de guerre Mongol des temps jadis, éprise d’un pauvre berger vivant aux portes du désert, la princesse ne pouvant obtenir l’approbation de son père qui la destinait à un tout autre mariage, préféra s’échapper et disparaître du monde des humains en se transformant en Yol….
Qui hante depuis ces temps anciens ce splendide endroit qu’est Gurvan Saikhan.
À une altitude de 2500 mètres, le canyon de Yol forme une gorge si profonde et étroite qu’à certains endroits, seules deux personnes peuvent y passer en même temps. L’eau y forme quatre petites cascades. Malgré l’ensoleillement de la région, le canyon reste sombre, si bien qu’au fond, une partie de la rivière reste la majeure partie de l'année prise dans une épaisse couche de glace.
 Les voyageurs peuvent y découvrir les glaciers permanents, les plantes endémiques et les animaux rares comme les bouquetins de Sibérie, les moutons argalis ou encore les gypaètes. Les léopards des neiges et d’autres prédateurs occupent également la région de la vallée de Yol.
                                          
Khongoriin Els
Les dunes de Khongor, “Khongoriin Els”, constituent l’amoncellement de sable le plus important du Parc national du Gobi Gurvan Saïkhan. D’une superficie de plus de 900 km², c’est une des plus grandes zones sableuses de Mongolie. Les dunes s’élevant abruptement des plaines, elles font sans nul doute partie des plus spectaculaires du pays. Le vent souffle continuellement du nord vers l’ouest sur les dunes qui peuvent alors atteindre des hauteurs de 200 mètres à leurs plus hauts sommets. Les habitants appellent leurs imposantes dunes "dunes chantantes”, en raison du bruit que fait le vent en déplaçant le sable.  Elles s’étendent sur plus de 180 km de long et sur 3 à 15 km de large. Au-delà des dunes, la steppe s’étend à perte de vue.



Les dunes de Khongor possèdent un attrait particulier de par leur impressionnante combinaison de couleurs, les dunes de sable se teintant de jaune pâle. Elles sont bordées au nord par une bande de végétation verte et luxuriante, délimitée par une petite rivière : Khongoriin Gol. Alimentée par des sources souterraines, cette petite rivière coule le long des dunes sur quelques kilomètres et forme ainsi une oasis au milieu du paysage asséché. Cette région est également très riche en fossiles et restes des dinosaures, ainsi qu’en gisements minéraux.

Bayanzag
Les falaises de sable rouge de Bayanzag dans lesquelles on peut trouver des fossiles de dinosaures sont situées environ à  100 km au nord-ouest de Dalanzadgad. Bayanzag signifie « riche en saxaoul ». Cet arbuste épineux d'environ deux mètres de haut prolifère dans les alentours et sert d’alimentation aux chameaux.
Cette plaine comporte plusieurs falaises de sable sédimentaire où on a retrouvé de nombreux fossiles de dinosaures. En 1922, le paléontologue Roy Chapman Andrews du Musée américain d'Histoire Naturelle de New York, fut le premier à y découvrir des os et œufs de dinosaures.



Ils appartenaient à un dinosaure qui n’était pas encore identifié, cornu et herbivore, de 2 mètres de long. Après sa découverte, il fut nommé protoceratops Andrews. En deux années de fouilles, plusieurs centaines d’ossements furent déterrés. Au cœur de cette période, Andrews et son équipe découvrirent un nid de dinosaure avec une couvée d’œufs, découverte qui attira l’attention du monde entier.

 Ongiin Khiid
Le monastère d'Ongi se situe au pied de la montagne Saikhan Ovoo, près du village de Saikhan Ovoo dans la région Dundgobi. Ce monastère était l’un des plus grands et des plus respectés de Mongolie avant sa destruction en 1939 par les autorités communistes.
Il a été fondé en 1660 et se compose de deux sites, l'un au nord et l'autre au sud de la rivière Ongi. Khutagt, au sud, est le plus ancien. On y trouvait divers bâtiments administratifs, ainsi qu'onze temples. Barlim, au nord, fut construit au cours du XVIIIe siècle. Il abritait 17 temples dont l’un était le plus grand de toute la Mongolie. Quatre universités bouddhiques étaient également hébergées dans le monastère. A son apogée, le monastère pouvait accueillir jusqu’à 1000 moines en même temps.
Lors de la destruction complète du temple en 1939, sous la direction de Khorloogiin Choibalsan, 200 moines furent tués et nombre de survivants furent emprisonnés ou enrôlés de force dans l’armée de répression communiste. D’autres moines purent s’échapper et devinrent éleveurs ou simples travailleurs. L’eau de la rivière fut détournée pour alimenter les mines locales possédées par le gouvernement. L’assèchement de la rivière entraîna le départ de la population locale. Le monastère semblait alors voué à l’oubli. Cependant, à la chute du pouvoir communiste, en 1990, trois moines qui avaient débuté leur éducation bouddhiste à Ongiin Khiid soixante ans plus tôt, décidèrent d’y retourner. Lentement et patiemment, ces moines bâtirent de nouvelles fondations sur les anciennes ruines dans le but de restaurer Ongiin Khiid et de redynamiser le bouddhisme en Mongolie. Aujourd’hui, un temple a été entièrement reconstruit et deux petits musées ont été créés dans des yourtes. On peut y trouver des expositions d’objets, des articles religieux traditionnels et des éléments architecturaux du monastère d’origine. Ongiin Khiid abrite aussi une source d’eau froide, Bar Khamba, réputée pour ses vertus bienfaitrices, notamment dans le soin des maladies « internes », souvent liées à l’appareil digestif. Conformément à la tradition, cette eau ne fait effet que lorsqu'elle est bue avant le lever du soleil.

 
 Partie nord – Province de Khuvsgul
 
Terkhiin Tsagaan Nuur
Terkhin marque la fin des steppes centrales et se trouve à la limite de Khuvsgul aimag.
Le volcan Khorgo Uul et le lac de Terkhiin Tsagaan Nuur sont situés au cœur du petit parc national du même nom, aux portes de Khuvsgul aïmag.
Le Khorgiin Togoo culmine à 2200 m au cœur d’une zone volcanique à 160 km de Tsetserleg c’est le plus élevé des volcans situé dans ce secteur. De son sommet, on a une vue panoramique sur toute la région et notamment sur le lac de Terkhiin Tsagaan.
Ce lac fut formé par une coulée de lave qui a barré le cours de la rivière Suman, il fait 20km de long et est un site privilégié pour de nombreuses colonies d’oiseaux. 

Ce parc national est le point culminant de la province de l'Arkhangai et célèbre pour ses paysages attrayants.  Elle est située à 580 km au nord-ouest d'Oulan-Bator.
Il est protégé depuis 1965, entièrement en 1997, pour préserver le paysage de montagne spectaculaire et de faune et de flore, menacés d'extinction, entouré par les monts Khangaï, qui atteignent 3000 mètres au-dessus du niveau de la mer, la plus grande majorité de la zone du Parc National est couverte par des forêts de peupliers et mélèzes. Sont aussi présentes des essences rares et une grande variété de baies et de fleurs.
La faune y est aussi assez abondante et il n’est pas rare de pouvoir observer des animaux comme les cerfs, ibex (chèvres sauvages) et autres, ainsi que diverses espèces d'oiseaux. Le cratère du volcan Khorgo est situé à une altitude de 2210 m, 200 m de large et 100 m de profondeur.
 
Près du cratère, se trouvent une dizaine de petites grottes avec des nombreuses stalactites pendant du plafond ou accrochées aux murs. En raison des anciennes éruptions volcaniques, cette zone naturelle reste tout à fait unique.
L'une de ces grottes est tellement profonde que l’on peut y trouver de la glace à l'intérieur, cette grotte s'appelle «l'enfer du chien jaune». La glace y est présente même en été. Certains de ces 13 abris de pierre formés par la coulée de lave peuvent atteindre 1,7 m de haut. 
L’autre bijou de ce parc National est lac Terkhiin Tsagaan qui mesure 16 kilomètres de larges, 20 kilomètres de longueur avec en son milieu 20 mètres de profondeur, le lac offre de superbes paysages et est le refuge de nombreux d'oiseaux.
 
Moron
Moron, chef-lieu de l’aïmag Khuvsgul. Khuvsgul est une province de la Mongolie, située à l’extrême nord du pays, elle porte le nom du plus grand et plus profond lac du pays, baptisé par ses anciens habitants, « le lac aux eaux bleues », popularisé plus tard par les Russes sous le nom « Kossogol ».
Cette région a conservé des traditions populaires, plus que dans les autres aïmags, et plusieurs ethnies y vivent, les plus connues sont les Darkhas, les Bouriates et bien sûr les Uriankhai, plus connus sous le nom de Tsaatan.
La région renferme plus de 300 lacs, dont 200 situés à Tsagaan Nuur, à l’ouest du mythique lac de Khuvsgul.

Mörön (rivière profonde) est le centre administratif de l’aimag de Khovsgol, province du  nord de la Mongolie, depuis 1933, avant cette date, Khatgal était la capitale de l'Aimag.
Comme les autres capitales provinciales de la Mongolie, Mörön possède un hôpital, un musée, un théâtre, un bureau de poste, plusieurs écoles et jardins d'enfants. Moron a été connecté au réseau central mongol seulement en 2004.
Dans le cadre des efforts du gouvernement actuel pour relier toutes les capitales d'aimag avec
Ulaanbaatar, il est maintenant possible de rejoindre Ulaanbaatar en seulement 15 heures de voiture, grâce à une superbe route goudronnée, ce qui a permis le rapide développement de la ville.
Dans les années 1809/11, le monastère de Möröngiin Khuree était fondé, sur les rives de la rivière Delger mörön.
Au début du XXe siècle, le monastère comptait une population d'environ 1300 lamas, détruit en 1937 durant les purges soviétiques. Un nouveau petit monastère appelé Danzadarjaa Khiid a été érigé à l'extrémité ouest de la ville dans les années 1990.
 
Khatgal.
Khatgal est un petit hameau à la pointe sud du lac Khuvsgul.
Ancienne colonie Russe, autrefois très prospère par son commerce entre la Mongolie et la Russie. Les vestiges de ce passé persistent aux abords du village, et l’on peut voir une ancienne caserne militaire ou même les citernes de carburant datant de l’époque où de nombreux bateaux croisaient sur le lac.
Khatgal a été fondée en 1727, en 1910, le petit village se développait principalement par le commerce avec la Russie. En 1914 une connexion de télégraphe a été mis en place de la ville frontière russe Mondy vers Uliastai via Khatgal et à partir de 1921 une population de quelques 200 russes y vivaient, c’est à ce moment que Khatgal est devenu le centre
administratif de la région.
 
En 1931, Khatgal reste centre administratif de la toute nouvelle province de Khuvsguluu, mais peu de temps après, en 1933, l'administration est déplacé vers Mörön.
La ville comptait environ 7000 habitants en 1990, avec une centrale électrique, mais les modifications administratives et le développement des routes principales dans le pays vont aboutir à la fermeture d'une grosse usine de laine locale et rapidement, à la diminution du commerce vers la Russie, provoquant un exode important, laissant seulement 2 796 habitants lors du dernier recensement en Décembre 2006.
Khatgal a également perdu son statut de ville, pour devenir hameau et dépend maintenant administrativement du village d’Alag-Erdene.
C’est seulement en 2007 que Khatgal était reliée au réseau central mongol et équipé de relais vers le réseau de téléphonie GSM.
 
Le lac Khuvsgul
Baptisé «la perle bleue de la Mongolie» en raison de sa grande beauté et de la couleur
bleuté de ses eaux.
Le secteur est réserve naturelle nationale et on peut y voir une faune et une flore très riche et très souvent endémique.
Une grande variété d’oiseaux vit là où y viennent seulement au printemps.
Le lac est bordé par les massifs montagneux des Saïans au nord et du Khoridal Saridag à l’ouest, où se trouvent près d’une dizaine de volcans éteints.
Grâce au lac, Khuvsgul est l’une des rares régions où l’on mange du poisson.
Khuvsgul est l’un des lacs les plus grands d’Asie et renferme une des plus grande réserve d’eau pure du continent, 135 kilomètres de long, 35 de large, sa profondeur moyenne est de 100 mètres, mais peut atteindre 260 mètres.
Les eaux du lac Khuvsgul se déversent dans la rivière Egiin Gol, puis dans la Selenge, pour finir dans les eaux du lac Baïkal. C'est le deuxième plus volumineux lac d'eau douce en Asie et il détient près de 70 % d'eau douce de la Mongolie et 0,4 % de toute l'eau douce du monde. Son bassin versant est relativement faible, avec seulement quelques petits affluents.
Le lac est entouré de plusieurs chaînes de montagnes. La plus haute montagne est le Burenkhaan/Munkh Saridag (3 492 m), qui a son point culminant au nord du lac exactement sur la frontière Russie-Mongolie. Le lac est peuplé par plusieurs espèces de poissons, dont les plus représentatives sont l'ombre de la Sibérie, l'esturgeon, la truite artique (lenok) et la lotte d’eau douce, ici appelée «Goutar». Toute la zone entourant le lac est particulièrement riche en espèces animales, et est aussi un réservoir botanique ou sont présentes de très nombreuses espèces andémiques.
De nombreux herbivores, tels que le mouton sauvage (argali), bouquetin (ibex), chevreuils, cerfs communs mais aussi wapitis, élans, mais aussi des ours, burns et noirs et bien entendu le mythique loup. La région héberge trois éthnies distinctes et uniques : Darkhad, Bouriate et Tsaatan.
Le chamanisme, plutôt que le bouddhisme, est la religion de cette région.
La taïga
La mystique taïga, au nord du pays, un peu à l’ouest du lac de khuvsgul.
Plusieurs zones assez bien délimitées de par leur végétation et surtout plusieurs étages, allant des pentes boueuses, aux étendues marécageuses et boisées, pour finir au plus haut dans une partie beaucoup plus rocailleuse et plus sèche.
C’est là, dans ces zones reculées de tout, que vivent les tsaatans.
 Nous sommes au cœur de la taiga rouge là où l’homme et la nature ne font qu’un, un monde où la nature prend presque le pas sur l’être humain…un monde ou seul vivent les Tsaatans, en parfaite harmonie avec les «éléments». 
Parc naturel Uran Togoo
Ce volcan est situé près de la route qui relie la ville de Bulgan à Moron.
Le parc Uran Togoo, se trouve à 70 kilomètres au nord-ouest de la ville de Bulgan après la  traversée du village de Kutag-Undur. La réserve occupe un territoire de 8 km² à une altitude de 1 686 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le site a été protégé depuis 1965 et jouit aujourd'hui du statut de «Monument naturel», réserve naturelle d’Uran-Togoo & Tulga Uul.
Un sentier en assez mauvais état permet de se hisser au sommet du volcan principal. Le parc de Uran-Togoo & Tulga Uul est constitué de plusieurs volcans éteints Uran Togoo, Tulga Togoo et Jalavch Uul.
Le parc est un endroit idéal pour faire une halte en chemin entre Khusvgul et Ulaanbaatar.

Monastère Amarbayasgalant
Un très beau monastère où règne une activité permanente. Amarbayasgalant, dont le nom signifie "Félicité tranquille", est l'un des trois plus grands centres monastiques bouddhistes de Mongolie. Le monastère a été construit vers 1730, il est situé près de la rivière Selenge, au pied du Mont-Büren Khaan.
A la même période une quarantaine de monastères ont été construit dans le pays.
Le monastère Amarbayasgalant a été construit sous le règne de l'empereur Manchou Kang Xi dénommé Enkh-Amgalan Khan par les Mongols pour servir de dernière demeure à Zanabazar, qui était alors le chef spirituel du bouddhisme en Mongolie.
Amarbaysgalant, est l’un des monastères plus importants de la Mongolie.
La construction architecturale du monastère est remarquable, le style principal est chinois, avec une note bien marquée d’architecture tibétaine.  La divinité principale, protectrice du monastère est Dorjuugd, cela serait à l’origine d’un conflit avec le Dalaï Lama, selon qui, le culte de cette divinité serait dommageable et irait à l’encontre du respect d’une Gelupa pure, endommageant les autres traditions.
 
Au cours des années 1930, le monastère fut détruit comme la grande majorité des monastères de Mongolie, au cours des purges soviétiques, il fut partiellement restauré par l'Unesco à partir de 1975 et jusqu'à sa réouverture en 1990.
À l'heure actuelle 30 moines vivent là, il y a un grand nombre de jeunes moines entre 7 et 13 ans. Dans le temple principal se trouve une statue grandeur nature de Guru Deva Rinpoche, qui est le moine formel du monastère, même si il n'y séjourne que peu de temps par an.

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