top of page

Parce que l’été n’est pas forcément la meilleure saison pour découvrir la Mongolie….
Vaste territoire coincé entre ses deux immense voisins, la Chine et la Russie, ce
qui fait de la Mongolie le pays le plus éloigné de tout océan, dont le climat hyper-continental,
donne des étés assez chauds 30/35°C et des hivers rigoureux avec des températures pouvant descendre à -40°C.

​

En été, la Mongolie offre bien des atouts : paysages verdoyants, yourtes parsemant les vastes steppes, dans lesquelles paissent troupeaux de yacks, chevaux, chèvres ou moutons, etc..

Il y a, bien sûr, plein de choses à faire et à découvrir, en été, les structures touristiques sont  prêtes à vous accueillir.

Quant aux paysages, ils sont fidèles à l’imaginaire de la Mongolie.
Mais hors saison, la steppe se livre plus facilement au voyageur, les familles nomades sont plus
disponibles, la météo est aussi beaucoup plus stable, car les dérèglements climatiques touchent aussi
le « pays au ciel bleu éternel ».


Durant l’été, la chaleur s’abat sur les steppes poussiéreuses, les familles nomades sont afférées, elles

doivent s’occuper de tout le bétail, de la traite du soir, de transformer le lait, etc…
Les nomades sont alors moins disponibles et même si leur légendaire sens de l’accueil n’est jamais
mis en défaut, il n’est en rien comparable à ce que vous pourriez vivre au printemps et en automne.
Je vous livre en quelques mots, quelques idées qui pourraient bien vous pousser à venir en Mongolie,
en automne ou printemps et même en hiver.


Le climat hyper-continental du pays donne lieu à des intersaisons assez courtes et très
marquées. Le printemps et l’automne sont ainsi résumés sur 2 petits mois, et offrent aux voyageurs un
condensé de nature, une sorte de «time-laps» au cours duquel on peut voir évoluer la nature, la vie
dans les steppes Mongoles.


Au printemps, durant cette courte saison, de mi-Avril à mi-Juin, les steppes reverdissent, les fleurs
éclosent un peu partout teintant de jaune et violet les étendues en plein éveil, leur donnant des airs
de tableaux pastels, les nomades sont absorbés par la farandole des naissances et en quelques
jours, la steppe désertée durant les 6 mois d’hiver reprend vie. Ce sont des moments privilégiés pour un
voyageur qui pourra découvrir la vie des nomades durant ces mois de joie et de bonne humeur.

Les familles abandonnent leurs refuges d’hiver, redescendent doucement vers les
vallées, pour y dresser leurs camps de printemps avec le bétail qui aura survécu aux rigueurs de l’hiver. 

Le printemps est synonyme de tous leurs espoirs avec les milliers de naissances qui arrivent en quelques jours,

comme par magie !  

Bientôt commencera le moment de la traite, notamment celle des juments, accompagné du cérémonial et

des gestes immuables, pour fabriquer le fameux Airag (lait de jument fermenté) aux vertus bien connues.


L’automne est une saison charnière trés importante dans la vie des steppes, qui va de fin Août à fin Octobre.

C’est le moment où les nomades doivent se préparer pour pouvoir affronter l’hiver, mais paradoxalement, c’est une

période où ils sont plus tranquilles, il y a moins de travail avec le jeune bétail, ils n’ont plus d’inquiétude pour trouver

les meilleurs pâturages, les troupeaux auront déjà bien profité de l’été et seront bien gras.


C’est pour cette raison que les mariages sont souvent célébrés à cette période.

En automne vous pourrez surtout profiter de superbes journées, moins chaudes, avec moins de poussière
et surtout des lumières d’automne qui sont incomparables…vous rencontrerez beaucoup moins de
voyageurs et aurez le sentiment extraordinaire d’avoir les steppes pour vous seul.
L’automne c’est aussi le moment où les familles nomades changent de camp, elles prennent leurs
quartiers d’hiver, blottis au fond de petits vallons étroits, protégés des vents dominants, vous aurez
peut-être la chance d’assister ou même participer à une de ces transhumances.


Mais il n’y a pas que les steppes, il y a aussi les couleurs d’automne dans la taïga, ou encore un peu
plus tard dans la saison, les dunes du Gobi saupoudrées de neige, sous un coucher de soleil
rasant…les chameaux de Bactriane engoncés dans leurs épais pelages….
Loin de vouloir dire que l’été n’est pas une période intéressante pour visiter la Mongolie, il est bon

de souligner les atouts de ces quelques mois dont personne ne parle, ces quelques mois qui sont

pourtant les plus importants dans la vie des
nomades des steppes et dont les charmes sont bien souvent passés sous silence.


Et puis, il y a l’hiver en Mongolie, avec ces idées/infos qui circulent et qui font peur…la Mongolie dont la capitale est la plus
froide du monde et les températures peuvent descendre à -35°C.
Oui, tout cela reste vrai, mais ce n’est pas une généralité, oui, les températures peuvent descendre
assez bas, il s’agit d’un froid hyper-sec et le ressenti est bien moindre qu’en Europe par exemple.
Un froid sec, avec une bonne veste, de bons gants, etc…est trés supportable et les voyageurs qui ont
déjà fait cette expérience, ont été surpris.


Depuis ces dernières années, il y a les caprices de la météo, pour ne pas dire le global-warming,
qui concerne aussi la Mongolie et les hivers y sont moins rigoureux, un critère important
qui rend l’hiver mongol accessible à tout le monde. Grace à un froid extrêmement sec, le
ressenti d’un -20°C correspond à un petit -5°C en Europe.


L’hiver est un moment privilégié, que nous vous proposons de découvrir, une pureté de l’air
incroyable et des lumières tout simplement fabuleuses, les ciels nocturnes sont une féérie
permanente. Quant à l’accueil sous la yourte, il est bien plus chaleureux en hiver qu’en été.
Les familles nomades sont réfugiées dans leurs camps d’hiver, blottis au creux de vallons protégés
des vents, généralement exposés plein sud pour profiter au maximum de la chaleur des rayons du
soleil. A cette période, les nomades ont peu de travail, le gros des troupeaux est dans les
montagnes, sous la seule protection des taureaux et des étalons ; seuls les jeunes animaux et les
bêtes nécessaires à la vie de la famille restent aux abords du camp.


Bien sûr il y a quelques tâches journalières, couper le bois, s’occuper de l’eau, sortir le bétail des
enclos où il aura passé la nuit, mais cela laisse beaucoup de temps libre et le visiteur y est le bienvenu.


L’hiver est presque le meilleur moment pour découvrir ou re-découvrir la Mongolie. Vous serez parmi
les rares touristes à parcourir steppes et déserts et les immensités s'offiront à vous seul.

bottom of page